jeudi 24 janvier 2013

La douceur d'un coucher de soleil

Il y a peu de temps lors d’une ballade de fin de journée, j’arrive à la hauteur d’une femme accompagnée de sa jeune fille d’environ dix ans. La jeune fille  à la longue chevelure dorée avec un  visage joyeux dit à sa mère: 
« Tu te souviens lors des dernières vacances lorsque je regardais le coucher du soleil comme c’était beau !
-Oui, mais tu étais longue, on nous attendait ! répondit sa mère
-Ah ! Mais toi tu es toujours pressée … » rétorqua sa fille

Alors je me mis à sourire sans me retourner à l’écoute de cette petite voix spontanée et nature. Je repensais que moi-même, je ne prêtais pas autant d’attention que cette jeune fille à la beauté d’un  coucher de soleil. 
Depuis quelques temps j’ai un autre regard vers ce phénomène naturel de part cette flamboyance solaire de fin d’activité de la journée. Il y a tant de nuances selon les lieux, les saisons, l’intensité  qu’à chaque fois c’est un nouveau ravissement pour nos yeux.
Mes préférés sont les couchers de soleil sur la mer, il y a une telle grâce avec ses reflets huilés par la couleur des flots et puis il y a ceux derrière les arbres, comme ciselés au travers des feuilles alors je prends le temps de m’arrêter et de contempler







mardi 22 janvier 2013

Couleurs d'hiver

Suivre une direction
                  
Boutons molletonnés

                                                                      
          Empreinte du soleil                                                           Grappes de perles cristallin  
                                                         
Le banc d'accueil

Extrême méditation   

Couleurs d'hiver

La nature nous offre de belles et rafraîchissantes rencontres lors de blanches ballades.  
En avançant sur le chemin de promenade d'un pas molletonneux, je fût arrêté par le crépitements des feuilles éteintes, frissonnantes au souffle léger du vent.
Dans les treillis de branches dénudées, les oiseaux se réfugiaient, devenant plus proches à observer. Une mésange bleue arborant une large cravate jaune coiffée d'une cape galonnée m'a régalé de ses couleurs.
Plus loin, un enfant roulait dans ses mains une masse cotonneuse et la projetait le plus loin possible sur le biotope glacé. L'eau propulsée tel un poumon d'air résistait et continuait sa mélodie, bullant de joie.
Continuant d'un pas enthousiasme, se fût un chien qui m'ouvrit au sourire, celui-ci me charmant de sa toison dorée devenue plus éclatante encore sous l'effet réfléchissant du tapis blanc. 
Le banc d’accueil m'a offert une halte, m'invitant à me poser et à entendre le souffle du silence, tellement proche de la sérénité

Sur les chemins d'hiver



jeudi 17 janvier 2013

Ressentir le silence



Photo d' Henri Zerdoun
intitulée "Le silence". Blog "Le nez au vent"

Profonde expression de cette image figée, sublimée par la pellicule. Ces bancs qui ont accueillis tant de personnes durant les beaux jours avec en bruit de fond certainement des cris d’enfants joyeux, des conversations entre amis, entre personnes de passage, de gentilles  salutations …
Aujourd’hui, ils restent là dans le silence, juste recouverts d’une pellicule de neige les rendant en quelque sorte inaccessibles à celui qui ne fera pas le geste nécessaire pour s’y poser et écouter le silence. 
Ressentir au plus profond de nous le léger silence extérieur et quand nous pouvons l’atteindre pendant quelques subtils instants celui proche de la plénitude de notre intérieur


C'est grâce à Christophe André au travers de son blog que j'ai connu les oeuvres photographiques d'Henri Zerdoun. Deux d'entres elles m'ont inspiré un petit texte de partage présent sur ce blog.

Si vous le souhaitez vous pouvez découvrir entre autre sur le site d'Henri Zerdoun en lien ci dessus, la présentation de ses livres, mélanges très intéressants de contemplation et d'écriture


PS: Le décor de la photo est de circonstance en ce moment dans notre ch'ti région. Le réveil de l'hiver a été surprenant, cependant il nous offre de merveilleux décors avec de superbes dégradés colorés à la lente levée du soleil. Hier un héron m'a offert un planant ballet au dessus du canal frigorifié, dommage je ne suis pas équipé pour prendre ce genre de photo et la partager avec vous

lundi 14 janvier 2013

Les élans du coeur

Te souviens-tu de ces ballades tous les deux, parfois chevauchant une bicyclette, souvent en ne prenant rien si ce n’est simplement le pas.
Des pas qui nous conduisaient sur une route grise et granuleuse menant à une extrémité du village, avec comme limite une barrière rouge zébrée de blanc.  
Sur le côté de celle-ci une vieille bâtisse aux vitres éclatées, transpercées par la lumière, les courants d’air se régalant au travers de murs perdant peu à peu leur couverture imbriquée. 
Autrefois elle reluisait d’une belle inscription, elle fourmillait de vas et viens. Aujourd’hui tout le monde l’a oubliée, même les trains ne prennent plus le temps d’y faire une simple halte, ils poursuivent leur  course effrénée dans le brouhaha métallique…
Sur cette route, au bord du trottoir, une parcelle de gaîté nous attendait. Là on avait épandu à la volée du hasard quelques graines. Leur volonté de prendre racine ajoutée à la chaleur des saisons avaient favorisé leur progression.
Dès lors, devant nous, on pouvait découvrir charriées sous l’effet de la brise, le ballet incessant de longues tiges garnies à leur  bout  de corolles parfumées.
Tu jubilais, heureuse de les cueillir. Elles n’appartenaient à personne, libre à celui qui le souhaitait de prélever quelques javelles de pétales. 
Tes petites mains s’empressaient de les plier, les séparant de leur tige et tu les rassemblais dans ta paume juvénile. Tu aurais certainement voulu en avoir de plus grandes afin d’accueillir des amples bouquets, alors tu me demandais de les tenir à ta place, d’y faire attention, de les répartir dans l’harmonie des tons colorés.

Aujourd’hui, je me rends compte que tu avais touché l’essentiel, celui du geste aimant, offrant  de simples élans du coeur 




Photo prise à Eguisheim en Alsace

mercredi 9 janvier 2013

Croisements de vie

C’est un homme qui je croise de temps en temps. Il promène son chien, un petit griffon blanc je pense. Nous n’avons jamais entamé de grandes conversations mais nous nous saluons lors de nos croisements de vie.

Un matin alors que le jour n’avait pas encore ouvert un pan de lumière,  j’ouvrais le volet de notre salle à manger qui donne sur la venelle. J’aperçu cet homme et son chien descendant celle-ci simplement éclairée par les quelques réverbères.
Arrivé à la hauteur de la fenêtre nos regards intérieur et extérieur se sont croisés, un geste instinctif s’est spontanément opéré, juste un signe cordial de la main. Peut-être pas grand-chose, simplement le fait de reconnaître l’autre


Un simple signe de la main (image animée provenant du blog les petites passions de Pahi)



jeudi 3 janvier 2013

Sans plus attendre

Que cette nouvelle année nous apporte de belles choses à vivre en santé et surtout prenons bien soin de nous 

Nouveau passage, chacun aura peut être à l'esprit de nouvelles résolutions. Il y a environ un an, une page s'est ouverte dans le recueil "Ecrire pour exister" avec des aspirations derrière le "Sans plus attendre"

Les mettre sur le blog me permet de mesurer le chemin parcouru et de voir si je suis en cohérence avec celles-ci. Chacun y verra peut être l'occasion d'écrire de belles pages sur le sujet


Sans plus attendre acceptes que tu ne vivras pas tous tes rêves,
Mais savoures intensément  ceux que tu pourras vivre dans ta vie

Sans plus attendre développes l'amour en toi du mieux que tu peux,
Inondes de cet amour le plus possible celles et ceux qui croisent ton chemin

Sans plus attendre saches-te pardonner tes erreurs passées,
Mais travailles à ne plus les reproduire et saches demander pardon

Sans plus attendre reviens à l’essentiel dans ta vie afin de t’alléger,
En donnant plus de sens, de cohérence à tes aspirations, tes convictions

Sans plus attendre saches partager sans peur pour t’enrichir et enrichir,
En faisant preuve de précaution face aux souffrances d’autrui

Sans plus attendre saches tendre la main à l’autre sans attente,
Mais simplement offrir ton humanité, conscient de tes propres fragilités et faiblesses

Sans plus attendre saches entendre, voir ce que t’offre Dame Nature,
En contemplant les étoiles, en écoutant la symphonie des oiseaux

Sans plus attendre n’attends pas du bonheur avec insistance,
Mais prends en conscience lorsqu’il arrive en lui donnant un goût d’éternel

Sans plus attendre ai de la gratitude pour les joies offertes,
En t’arrêtant pour les savourer, reconnaître ce qu’elles t’apportent

Sans plus attendre il y a encore du boulot eric! :-)

La Dordogne sur les hauteurs de la Roque-Gageac


Accompagnement musical du groupe écossais Capercaillie